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La vie à Ouagadougou par nos membres

Vivre à Ouaga – Caroline 

D’où es-tu originaire ?

Je suis française, un peu nomade en Afrique depuis 25 ans

Combien de temps as-tu passé au Burkina Faso ?

Je suis arrivée le 1er avril 2017 et j’ai quitté en Juin 2023, soit un peu plus de 6 ans.

Qu’est-ce qui t’a amené dans ce pays ?

J’ai adopté la vie expatriée après avoir rencontré mon compagnon qui travaille pour un organisme de recherche en agronomie. Au gré de nos installations, je me suis adaptée au nouveau pays et ai exercé différents postes.

Quelles étaient tes occupations à Ouagadougou ?

J’ai d’abord travaillé au lycée français Saint Exupéry comme prof de Sciences et Vie de la Terre. Mais comme ce n’était pas un temps plein, j’avais envie d’autre chose et j’ai vite rencontré une association qui m’a conduite pendant 2 ans à intervenir à la prison des femmes de Ouaga, au sein de la MACO, pour des séances de réinsertion professionnelle.

Et en parallèle, j’ai rencontré le CLIF et sa commission d’appui aux projets. Grace à cette commission, je suis entrée en contact avec l’AJER FS, une association qui s’occupe de sortir les enfants de la rue. Devant la qualité du travail accompli, j’ai décidé de consacrer beaucoup de temps à cette cause et avec deux autres associations, nous avons créé le CASED, collectif d’associations en soutien aux enfants défavorisés. Mon rôle, c’était de trouver des fonds pour rendre le travail dans la rue efficace et sortir les enfants de la rue.

Et j’ai poursuivi ma participation au Clif, avec la commission d’appui aux projets, et avec de nombreuses autres initiatives.

 

Et sur un plan personnel, j’ai beaucoup pratiqué le Club de l’Etrier !

 Que recommandes-tu à un quelqu’un qui vient juste d’emménager au Burkina Faso ?

J’ai eu la chance en arrivant à Ouaga d’être très vite mise en contact avec le Clif. Cela m’a permis de rencontrer beaucoup de monde, tant dans le milieu expatrié que dans le milieu associatif burkinabé et j’ai fait de très belles rencontres.

 Où allais-tu t’échapper de Ouagadougou les week-ends ou durant les vacances ?

Au début de notre séjour, il était encore possible de sortir dans le pays, donc nous l’avons sillonné et découvert la diversité burkinabé.

Mais assez vite on a été confiné sur Ouagadougou. Le dimanche j’étais souvent à l’étrier, au marché bio qui est devenu ma principale source pour l’alimentation !

Mais nous avons aussi beaucoup profité de la formidable activité culturelle de Ouagadougou : théâtre, musique, danse, cinéma, sculpture, peinture …. Il y a tellement d’évènements qui viennent ponctuer la vie culturelle !

 Une adresse cachée à recommander ? ou un lieu…

Pour moi, le lieu c’est l’Etrier le dimanche matin et aussi la forêt de Bangr Weoogo pour des marches un peu sportives !

Caroline

Vivre à Ouaga – Claire 

Bonjour.
Je m’appelle Claire et je suis arrivée au Burkina avec mon mari. On  a passé presque 5 ans ici.
Je viens du Nord de la France et je ne sais pas si vous avez vu le film « les ch’tis » mais il y a dedans une réflexion : « quand on arrive dans le Nord on braie (pleure) et quand on en part on braie aussi »…. Hé bien le Burkina; c’est pareil!!
On se demande ce que l’on va pouvoir faire à Ouagadougou quand on arrive mais il y a dans cette ville des perles.
Vous chercher des artisans ? Allez au SIAO et vous trouverez là-bas des personnes disponibles et symapthiques qui ont un savoir-faire séculaire. Vous pouvez passer commande de tout ce qui vous passe par la tête!! Bijoux / déco / tenues vestimentaires.
Vous cherchez un lieu paisible? Le musée de la musique est méconnu et pourtant l’accueil y est toujours chaleureux.
La culture? Des évènements rythment la vie ouagalaise. Le plus connu est le Fespaco : tous les pays africains rêvent d’avoir ce festival de cinéma chez eux. Les artistes sculpteurs aussi ont leur festival : la BISO.
Un lieu de détente? Vous avez le choix entre les ambiances chics, relax ou trés ambiancées!
Bref, quand on cherche on trouve. Et sinon, demandez au CLIF!!
Je vous souhaite un bon séjour au Burkina.

Vivre à Ouaga – Gaëlle 

D’où es-tu originaire ?

Du monde… Petite savoyarde de cœur, nous avons avec ma famille pas mal sillonné les routes de France mais aussi de quelques pays, avec la joie chaque fois de la rencontre de cultures différentes, d’us et coutumes magiques, de lieux splendides et surtout… des Autres.

Combien de temps as-tu passé au Burkina Faso ?

Sur le calendrier 10 mois de mars à décembre 2023, mais physiquement 5 mois avec les différents AR vers la France.

 Qu’est-ce qui t’a amené dans ce pays ?

Le Blue Job, celui de mon mari Laurent… pas très original comme réponse, mais aventure assurée…

 Quelles étaient tes occupations à Ouagadougou ?

Multiples, éclectiques, passionnantes : Entre une société de conseils juridiques en France, la vice-présidence du CLIF, la participation au LATULU, à l’atelier de bronze, de cuisine, d’origami, le marché de Noël, la Fashion Week et d’autres évènements culturels et associatifs, j’ai eu la chance de partager des moments amicaux et festifs sur Ouaga propices à de belles rencontres !

Il ne m’aura manqué qu’une seule chose précieuse : du temps ! Merci Monsieur Cadbury de bien vouloir rallonger les journées…

 

Que recommandes-tu à un quelqu’un qui vient juste d’emménager au Burkina Faso ?

De ne pas hésiter à s’investir dans l’association du CLIF, dont le but est remarquable, venir en soutien aux plus démunis, dans un pays qui connait des remous particuliers. Et d’aller à la rencontre des artistes burkinabè, formidables, créatifs, reconnus et talentueux.

 Où allais-tu t’échapper de Ouagadougou les week-ends ou durant les vacances ?

Notre séjour a été trop rapide pour profiter de l’Afrique australe comme nous le souhaitions, mais nous avons pu voyager et visiter deux capitales, Abidjan et Lomé… à découvrir ! pour les autres pays, nous reviendrons.

 Une adresse cachée à recommander ? ou un lieu…

Cachée, je doute, mais je recommande le Bistrot Lyonnais et l’Atelier, deux restaurants où nous avons passé d’excellents moments de convivialité et épicuriens.

 Pour toi, les Burkinabè sont… ?

Attachants, accueillants, volontaires, souriants malgré la misère, respectueux. Je garderai le souvenir de quelques burkinabè qui resteront vraiment pour moi homme et femme intègres.

 Et pour ta nouvelle vie, tu rêves de quoi ?

Toujours de soleil et de palmiers (c’est raté, destination la Suisse !), d’une association d’accueil aussi sympa que le CLIF.

 Autre chose à ajouter qui te semble important pour apprécier la vie ouagalaise ?

À chacune, à toutes, régalez-vous de chaque instant dans ce pays riche en histoire, en savoirs, en humanité, en souffrance, à l’accueil simple et facile… Que votre regard s’adoucisse, s’emplisse de tolérance et d’acceptation, apportez de la bienveillance autour de vous car le Burkina Faso vous surprendra chaque jour, pays du relativisme absolu.

Vivre à Ouaga – Sandra

D’où es-tu originaire ? Je viens de Nice

Combien de temps as-tu passé au Burkina Faso ? 12 mois

Qu’est-ce qui t’a amené dans ce pays ? J’ai accompagné mon mari affecté à Ouagadougou*

Quelles étaient tes occupations à Ouagadougou ? J’étais en charge de la représentation lié au travail de mon époux, je m’occupais de mes enfants. Enfin, j’ai ouvert mon cabinet de coaching.

Que recommandes-tu à un quelqu’un qui vient juste d’emménager au Burkina Faso ? Je recommanderai de s’approcher du CLIF pour faire des rencontres et ne pas rester seul car l’ennui peut vite arriver.

Où allais-tu t’échapper de Ouagadougou les week-ends ou durant les vacances ? Malheureusement, durant les week-end nous n’avions pas le droit de sortir de Ouagadougou. En revanche, nous partions en vacances à l’étranger tous les 2 mois (France/Sénégal…).

Une adresse cachée à recommander ? ou un lieu… Non aucune adresse cachée

Pour toi, les Burkinabè sont… ? Les Burkinabè sont gentils et honnêtes

Et pour ta nouvelle vie, tu rêves de quoi ? Je rêve de retrouver mon époux et que son contrat à Ouagadougou se termine vite.

Autre chose à ajouter qui te semble important pour apprécier la vie ouagalaise ?

Il y a une vie sociale très riche et les personnes rencontrées au Burkina ont été très aimables. Il fait très chaud et les soirées piscine ont été un vrai bonheur.